Le Casse Tête Chinois de Cédric Klapisch

Synopsis :

Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes.

La vie de Xavier ne s’est pas forcément rangée et tout semble même devenir de plus en plus compliqué. Désormais père de deux enfants, son virus du voyage l’entraîne cette fois à New York, au beau milieu de Chinatown. Dans un joyeux bordel, Xavier u cherche sa place en tant que fils, en tant que père… en tant qu’homme en fait ! Séparation. Famille recomposée. Homoparentalité. Immigration. Travail clandestin. Mondialisation. La vie de Xavier tient résolument du casse-tête chinois ! Cette vie à l’instar de New York et de l’époque actuelle, à défaut d’être cohérente et calme vient en tout cas nourrir sa plume d’écrivain…

Ma critique :

« On ne change pas une équipe qui gagne » pourrait être la devise de Cédric Klapisch. Le troisième volet de cette saga fonctionne grâce à une réalisation dynamique et maline mettant en scène des acteurs que l’on connaît et qui même avec 10 ans de plus ne cessent de courir dans tous les sens ! Les responsabilités en plus, leur âge n’est plus aux fêtes estudiantines, il s’agit maintenant de faire face aux soucis de la vie d’adulte : infidélité, divorce, gestion des enfants, mère porteuse, déménagement. Quand Wendy quitte Xavier et s’installe à New York avec leurs deux enfants, ce dernier décide de les suivre (pour ne pas faire subir à ses enfants ce qu’il a subit lui-même : l’absence du père) dans une ville « personnage » où tout est possible. Quelques guests comme Schopenhauer et Hegel s’invitent dans le salon de Xavier, le rendu est tendrement comique et décalé.

Les voyages, le temps qui passent, on se rend compte que les personnages ont évolué… ou pas. Une chose est sure, ce quatuor reste soudé et attachant. Malgré des scènes cocasses voire absurdes, le réalisateur réussit un film dans l’air du temps qui mélange les genres, revendique des causes actuelles et montre que plus c’est compliqué, plus Xavier est inspiré !